mercredi 6 juin 2012

"le verbe s'est fait frère, Christian de Chergé et le dialogue islamo-chretien"

Ouvrage collectif dirigé par Christian Salenson, Bayard Spiritualité 2010

 Sur la Visitation P62-63






Sur l'espérance extrait P134-135













lundi 4 juin 2012

Moi + Toi + Vous + Ados....


Parole de Gregoire


Toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle,et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez, laissez faire l'insouciance.

A deux à mille, je sais qu'on est capables,
Tout est possible, tout est réalisable,
On peut s'enfuir bien plus haut que nos rêves,
On peut partir bien plus loin que la grève.

Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, plus tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez c'est notre jour de chance.

Avec l'envie, la force et le courage,
Le froid, la peur ne sont que des mirages,
Laissez tomber les malheurs pour une fois,
Allez venez, reprenez avec moi.

Oh, toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez, laissez faire l'insouciance.

Je sais, c'est vrai, ma chanson est naïve,
Même un peu bête, mais bien inoffensive,
Et même, si elle ne change pas le monde,
Elle vous invite à entrer dans la ronde.

Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez c'est notre jour de chance.

L'espoir, l'ardeur, prend tout ce qu'il te faut,
Mes bras, mon cœur, mes épaules et mon dos,
Je veux te voir des étoiles dans les yeux,
Je veux nous voir insoumis et heureux.

Oh, toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez, laissez faire l'insouciance.

Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez c'est notre jour de chance.

Oh toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls,
Allez venez et entrez dans la danse,
Allez venez et entrez dans la danse....

dimanche 3 juin 2012

Week End 02-03 Juin 2012

à La Pourraque
« Oui bienheureuse celle qui a cru à l’accomplissement de ce
qui lui a été dit par le Seigneur !» Lc 1, 45

Il y a un temps pour faire confiance et pour espérer … 
Comment comprenons-nous l’espérance chrétienne ? 
Comment en vivons-nous dans notre « ici et maintenant » ?

Comme nous le faisons depuis quelques années ce week-end a été l’occasion d’accueillir proches et amis ce dimanche.
Ce week-end a aussi été  le temps pour trois de nos plus jeunes de recevoir leur première communion.


Le mot de Mickaël :

Bonjour à tous,

Ce WE la Brégonière ressemblera un peu à un moulin tant les horaires des uns et des autres se bousculeront, chacun de nous étant soumis aux très, voir trop nombreuses sollicitations de la fin de ce mois de juin.

Et pourtant « Il y a un moment pour tout et un temps pour toute chose sous le ciel …»
C’est sous cette phrase tirée de Qohelet que nous avions placé notre parcours de l’année qui s’achève.
Il y eut un temps pour faire le point, pour voir où en était notre société. Société liquide dont les repères temporels, sociologiques, économiques ou religieux sont bousculés comme nous l’a expliqué Giuseppe à l’occasion du WE d’octobre. Les chrétiens ne sont pas les seuls à se poser des questions sur cette période axiale que nous vivons, que certains n’hésitent pas à comparer à la chute de l’empire romain ou à la fin du moyen âge. Aidé entre autre par le texte de Qohelet, ce premier WE de l’année nous a aussi invité à accueillir ce monde dans lequel nous vivons.
Il y eut un temps début décembre pour se retourner sur notre passé et réfléchir à la question du faire mémoire. Comment et pourquoi construire un mémorial comme le peuple Juif traversant le Jourdain ? Non seulement pour éviter l’oubli mais surtout pour qu’aujourd’hui encore le geste posé par nos ancêtres soit vivant, incarné. « passer de l’amnésie à l’anamnèse » telle est l’invitation qui nous est faite lorsque nous ouvrons et partageons la Parole et plus encore lorsque nous communions comme le ferons demain certains enfants pour la première fois.
Il y eut un temps pour se poser la question de nos fondements, comment pouvons-nous survivre lorsque les fondations que nous croyions construites sur le roc se révèlent friables et menacent l’édifice ? Devons-nous tout bétonner et tout bloquer par peur des lendemains ou devons nous accepter d’être déplacés, retournés, secoués ? Même si cela n’est pas de tout repos, je pense que nous sommes appelés à vivre en plein vent, envoyés dans ce monde si exposé aux séismes.
Il y eut un temps en ce début de printemps pour découvrir la gratuité et le dire merci. Gratuité de la guérison de Naamân le chef de guerre Syrien guérit de la Lèpre. « Dire Merci » ou Eucharisto en grec comme le texte de la prière eucharistique que travaillé le dimanche matin nous invite à le faire lors de nos célébrations.
Accueillir, Faire Mémoire, Partager la Parole, Envoyés, Eucharisto….Dans un ordre plus ou moins liturgique voilà que notre année se transforme en célébration, pour le coup une célébration qui a pris le temps, une célébration ouverte en permanence sur le monde puisque les évènements familiaux ou mondiaux ne se sont pas arrêtés depuis octobre…

Comme un ouvrage maçonné les briques ou les pierres de notre célébration ont besoin de ciment, de liant…Ce liant, qui relie les conjoints, qui relie les membres de la famille, qui relie les hommes entre eux et surtout les hommes au Christ prend pour moi la figure de la confiance et de l’espérance. Personnellement je trouve qu’en son absence les célébrations se vident de sens.
Alors aujourd’hui, avec l’équipe de préparation, je vous invite à prendre le temps de l’espérance et de faire confiance,…
Sacré défit dans notre monde actuel ! Débordés, submergés par la société liquide qui semble nous envahir de toute part ne sommes nous pas tentés parfois de nous recroqueviller, de faire le dos rond, de nous enfermer dans nos communautés, de dresser des murs et des frontières, de fermer les portes, ce ne sont pas les propositions qui ont manqué en cette année électorale.
Comment pouvons nous articuler le couple peur et espérance ? Tel fut le débat qui a traversé l’équipe de préparation début avril, débat inspiré d’un livre sur Christian de Chergé, prieur du monastère de Thibirine confronté avec ses frères à cette situation en pleine guerre civile algérienne.
Situation extrême sans doute mais que nous vivons tous au quotidien lorsque les évènements qui nous frappent (la maladie, la mort, le chômage la séparation, ou même l’arrivée d’un enfant) nous semblent mettre à bas tout ce que nous avions plus ou moins patiemment construit ou programmé.
Comme les femmes devant le tombeau vide« qui s’enfuirent et ne dirent rien à personne » nous sommes alors désemparés, dépassés et nous avons bien du mal à rebondir, à en parler et à nous remettre en route.
Lorsque nous évoquons le faire confiance, le visage de Marie n’est jamais très loin. Qui d’autre que cette jeune femme de Galilée,  dont la vie est subitement bousculée par l’annonce de l’ange Gabriel, pourrait être l’exemple de la confiance en Dieu. Luc dans son récit de l’annonciation, quelques lignes avant le passage travaillé en binômes, indique « à ces mots, elle fut très troublée », néanmoins quelques lignes plus tard elle déclare «  Je suis la servante du Seigneur, que tout se passe comme tu l’as dit ».
Nous avons donc décidé cet après midi de poursuivre le travail sur le texte de Luc en y ajoutant le Magnificat, passage un peu sec au premier abord mais qui peut sans doute nous éclairer sur ce que signifie mettre sa confiance en Dieu.
Demain nous vivrons un autre moment du faire confiance et de l’espérance au travers du récit des disciples d’Emmaüs. Cette confiance qui de gagne peu à peu, dans la rencontre, dans l’échange, dans le dialogue,… Cette confiance qui nous conduit au bout du chemin à partager le geste eucharistique. Nous cheminons en permanence sur ce sentier de fraternité que ce soit en famille, au travail, dans nos activités associatives, dans notre vie d’Eglise et chacun de nous avance à son rythme.
Demain nous recevrons quelques uns de ceux avec qui nous cheminons et nous accompagnerons quelques enfants sur leur chemin d’Emmaüs, nous espérons que le soleil sera de la partie afin que cette journée soit une journée de fête.

Les textes que nous avons travaillés :

Samedi : Luc 1,(39-56)

39 En ce temps-là, Marie partit en hâte pour se rendre dans le haut pays, dans une ville de Juda.
40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth.
41 Or lorsqu' Elisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant bondit dans son sein et Elisabeth fut remplie du Saint Esprit.
42 Elle poussa un grand cri et dit: «Tu es bénie plus que toutes les femmes, béni aussi est le fruit de ton sein !
43 Comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?
44 Car lorsque ta salutation a retenti à mes oreilles, voici que l'enfant a bondi d'allégresse en mon sein.
45 Bienheureuse celle qui a cru : ce qui lui a été dit de la part du Seigneur s’accomplira !»
46 Alors Marie dit :
« Mon âme exalte le Seigneur
47 et mon esprit s'est rempli d'allégresse à cause de Dieu, mon Sauveur,
48 parce qu'il a porté son regard sur son humble servante. Oui, désormais, toutes les générations me proclameront bienheureuse,
49 parce que le Tout Puissant a fait pour moi de grandes choses : Saint est son Nom.
50 Sa bonté s'étend de génération en génération sur ceux qui le craignent.
51 Il est intervenu de toute la force de son bras ; il a dispersé les hommes à la pensée orgueilleuse ;
52 il a jeté les puissants à bas de leurs trônes et il a élevé les humbles ;
53 les affamés, il les a comblés de biens et les riches, il les a renvoyés les mains vides.
54 Il est venu en aide à Israël son serviteur en souvenir de sa bonté,
55 comme il l’avait dit à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa descendance pour toujours.»

56 Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois, puis elle retourna chez elle.

 

Dimanche : Luc 24,(13-35)

13 Et voici, ce même jour, deux disciples allaient à un village nommé Emmaüs, éloigné de Jérusalem de soixante stades;
14 et ils s'entretenaient de tout ce qui s'était passé.
15 Pendant qu'ils parlaient et discutaient, Jésus s'approcha, et fit route avec eux.
16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
17 Il leur dit: De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes?
18 L'un d'eux, nommé Cléopas, lui répondit: Es-tu le seul qui, séjournant à Jérusalem ne sache pas ce qui y est arrivé ces jours-ci? -
19 Quoi? leur dit-il. -Et ils lui répondirent: Ce qui est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en oeuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple,
20 et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l'on livré pour le faire condamner à mort et l'ont crucifié.
21 Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées.
22 Il est vrai que quelques femmes d'entre nous nous ont fort étonnés; s'étant rendues de grand matin au sépulcre
23 et n'ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire que des anges leurs sont apparus et ont annoncé qu'il est vivant.
24 Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés au sépulcre, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l'avaient dit; mais lui, ils ne l'ont point vu.
25 Alors Jésus leur dit: O hommes sans intelligence, et dont le coeur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes!
26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire?
27 Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait.
28 Lorsqu'ils furent près du village où ils allaient, il parut vouloir aller plus loin.
29 Mais ils le pressèrent, en disant: Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin. Et il entra, pour rester avec eux.
30 Pendant qu'il était à table avec eux, il prit le pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna.
31 Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent; mais il disparut de devant eux.
32 Et ils se dirent l'un à l'autre: Notre coeur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu'il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures?
33 Se levant à l'heure même, ils retournèrent à Jérusalem, et ils trouvèrent les onze, et ceux qui étaient avec eux, assemblés
34 et disant: Le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon.
35 Et ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment ils l'avaient reconnu au moment où il rompit le pain.