samedi 30 mai 2015

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jeudi 28 mai 2015

Week End du 16-17 Mai 2015


"Travailler (plus?) pour gagner moins !
Travailler gratos ? Ne pas (pouvoir) travailler ?"

Encyclique Laborem exercens: “ Le mot “travail” désigne tout travail accompli par l’homme...autrement dit toute activité humaine qui peut et doit être reconnue travail parmi la richesse des activités dont l’homme est capable.”
Mt 20,1-16 :“Pourquoi restez vous ici tout le jour sans travailler ?.....”

 

Introduction

Extrait du Film : "Attention Danger travail"

Un peu de provoc pour commencer et entrer en matière, se mettre en disposition.
Le débat sera ouvert à la veillée avec la projection complète. 
Au WE1 (octobre) : A quoi bon se lever le matin ? Derrière les définitions, derrière le "tout nous est donné" et le fait que "notre collaboration est nécessaire", c'était l'ouverture de la question sous-jacente : "qu'est-ce que j'attends du travail?" 
Au WE2 (janvier) : C'était la place que le travail prend dans notre vie, dans nos priorités. Quelle est notre marge de manœuvre ? 
Au WE3 (mars) : Réinventer le travail, réinventer le monde. Les enjeux des évolutions sociétale (notamment les nouvelles formes de consommation et le B2Y) impacte directement le travailleur qui est aussi acteur de son bouleversement. 
Le WE5 de juin fera la place à la rencontre dans le travail.

Nous avons donc orienté ce WE4 de mai sur le sens du travail, l'absence de travail et la solidarité qui en découle.
Au départ nous étions interpellés par le sens du travail issu de la Génèse (3, 17-19) :
"Eh bien, par ta faute, le sol est maintenant maudit. Tu auras beaucoup de peine à en tirer ta nourriture pendant toute ta vie ; il produira pour toi épines et chardons.
Tu devras manger ce qui pousse dans les champs ; tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, jusqu'à ce que tu retournes à la terre dont tu as été tiré. Car tu es fait de poussière, et tu retourneras à la poussière."
Le travail serait donc une punition, ou plutôt, une fatalité de notre condition humaine si bien imagée dans la Génèse.
Notons que les animaux ne travaillent pas. Le travail est donc bien caractéristique de notre humanité.
Mais n'y a-t-il pas une vision plus positive de la notion de travail ?

Clin d'œil au peuple Hébreu qui quitte son état d'esclavage d'Egypte en ayant confiance en Dieu et Moïse et en leur avenir. Ils découvrent alors les joies du désert et du nomadisme pendant 40 ans.
Nous avons constaté qu'au milieu des épreuves, au milieu des chantres qui, comme toujours, font l'éloge du passé (c'est-à-dire l'esclavage) au lieu de regarder en avant, avec la soif et la faim qui les tenaille, Dieu envoie la manne à son peuple, signe de confiance (Exo 16, 16-18).
"Que chacun en ramasse la ration qui lui est nécessaire ; vous en ramasserez environ 4 litres par personne, d'après le nombre de personnes vivant sous la même tente." Les fils d'Israël agirent ainsi ; ils en ramassèrent, les uns beaucoup, les autres peu. Mais lorsqu'ils en mesurèrent la quantité, ceux qui en avaient beaucoup n'en avaient pas trop, et ceux qui en avaient peu n'en manquaient pas. Chacun en avait la ration nécessaire."

De son côté, Paul demande aux Corinthiens de vivre la solidarité dans la communauté (2Cor 8, 13-14) "Il ne s'agit pas de vous faire tomber dans le besoin pour soulager les autres, mais c'est une question d'égalité. En ce moment, vous êtes dans l'abondance et vous pouvez donc venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. Puis si vous êtes un jour dans le besoin, et eux dans l'abondance, ils pourront vous venir en aide. C'est ainsi qu'il y aura égalité."

Face à la répartition équitable à la juste mesure du besoin, Oxfam nous informe qu'1% de la population détient la moitié des richesses (c'est-à-dire du bien commun) et que 80% de la population bénéficie de 5,5% des richesses.

L'Eglise propose un éclairage dans ses prises de position. Un an après la création de Solidarnosk, quelques mois après la tentative d'assassinat dont il a été victime, Jean Paul II publie, en septembre 1981, "Laborem exercens", 90 ans après "Rerum novarum" de Leon XIII. Ce texte est étonnement lucide sur ce que nous vivons en 2015 et ce que Giuseppe nous a présenté des évolutions à venir dans un futur proche.

Ainsi Jean Paul II décrit : "S’il est vrai que l’homme se nourrit du pain gagné par le travail de ses mains Cf. Ps 127 (128), c’est-à-dire non seulement du pain quotidien qui maintient son corps en vie, mais aussi du pain de la science et du progrès, de la civilisation et de la culture, c’est également une vérité permanente qu’il se nourrit de ce pain en le gagnant à la sueur de son front Gn 3,19. , autrement dit par son effort et sa peine personnels, et aussi au milieu de multiples tensions, conflits et crises qui, en rapport avec la réalité du travail, bouleversent la vie de chaque société et même de toute l’humanité…

Le travail, c’est certain, est quelque chose de «vieux», d’aussi vieux que l’homme et que sa vie sur terre. Toutefois, la situation générale de l’homme dans le monde d’aujourd’hui, … exige que l’on découvre les nouvelles significations du travail humain et que l’on formule aussi les nouvelles tâches qui, dans ce secteur, se présentent à tout homme, à la famille, aux nations particulières, à tout le genre humain, et enfin à l’Église elle-même…

L’homme, à quelque tâche qu’il soit attelé, relativement primitive ou, au contraire, ultra-moderne, peut aisément se rendre compte de ce que, par son travail, il hérite d’un double patrimoine : il hérite, d’une part, de ce qui est donné à tous les hommes sous forme de ressources naturelles et, d’autre part, de tout ce que les autres ont déjà élaboré à partir de ces ressources, avant tout en développant la technique, c’est-à-dire en réalisant un ensemble d’instruments de travail toujours plus parfaits. Tout en travaillant, l’homme « hérite du travail d’autrui » Cf. Jn 4,38.

Même s’il est associé à la fatigue et à l’effort, le travail ne cesse pas d’être un bien, en sorte que l’homme se développe en aimant son travail.
Ce caractère du travail humain, tout à fait positif et créateur, éducatif et méritoire, doit constituer le fondement des estimations et des décisions qui se prennent aujourd’hui à son égard, …, comme l’attestent les Déclarations internationales et aussi les multiples Codes du travail

Le problème du travail s’est posé en fonction du grand conflit (historique) qui, .., s’est manifesté entre le « monde du capital » et le « monde du travail », autrement dit entre le groupe restreint, mais très influent, des entrepreneurs, des propriétaires ou détenteurs des moyens de production et la multitude plus large des gens qui, privés de ces moyens, ne participaient au processus de production que par leur travail.
Ce conflit a eu son origine dans le fait que les travailleurs mettaient leurs forces à la disposition du groupe des entrepreneurs, et que ce dernier, guidé par le principe du plus grand profit, cherchait à maintenir le salaire le plus bas possible pour le travail exécuté par les ouvriers. À cela il faut encore ajouter d’autres éléments d’exploitation, liés au manque de sécurité dans le travail et à l’absence de garanties quant aux conditions de santé et de vie des ouvriers et de leurs familles.

Or, … on doit constater dès maintenant que l'ensemble de moyens (appelé "capital) est le fruit du patrimoine historique du travail humain…"
Le capital étant lié à la propriété, "la propriété s’acquiert avant tout par le travail et pour servir au travail…
Tout ce qui est contenu dans le concept de « capital », au sens restreint du terme, est seulement un ensemble de choses. Comme sujet du travail, et quel que soit le travail qu’il accomplit, l’homme, et lui seul, est une personne…
Ainsi, on ne saurait séparer le « capital » du travail,… on ne saurait en aucune manière opposer le travail au capital, ni le capital au travail, et moins encore, les hommes concrets, désignés par ces concepts…

Lorsque l’homme travaille, en utilisant l’ensemble des moyens de production, il désire en même temps que les fruits de son travail soient utiles, à lui et à autrui, et que, dans le processus même du travail, il puisse apparaître comme co-responsable et co-artisan au poste de travail qu’il occupe.
De là découlent divers droits spécifiques des travailleurs, droits qui correspondent à l’obligation du travail… au devoir de l'homme…

(D'un côté), c’est la prise en considération des droits objectifs du travailleur, quel qu’en soit le type : travailleur manuel, intellectuel, industriel ou agricole, etc., qui doit constituer le critère adéquat et fondamental de la formation de toute l’économie…

(Dun autre côté), l’homme doit travailler par égard pour le prochain, spécialement pour sa famille, mais aussi pour la société à laquelle il appartient, pour la nation dont il est fils ou fille, pour toute la famille humaine dont il est membre, étant héritier du travail des générations qui l’ont précédé et en même temps co-artisan de l’avenir de ceux qui viendront après lui dans la suite de l’histoire. Tout cela constitue l’obligation morale du travail.

Le contraire d’une situation juste et correcte … est le chômage, c’est-à-dire le manque d’emplois pour les sujets capables de travailler…
L’obligation de prestations en faveur des chômeurs, c’est-à-dire le devoir d’assurer les subventions indispensables à la subsistance des chômeurs et de leurs familles, est un devoir qui découle du principe fondamental de l’ordre moral en ce domaine, c’est-à-dire … du droit à la vie et à la subsistance.

C’est en cette direction que peut se mettre en œuvre le plan d’un progrès universel et harmonieux de tous, conformément au fil conducteur de l’encyclique Populorum progressio de Paul VI… Une vérification du progrès sera la reconnaissance toujours plus consciente de la finalité du travail et le respect toujours plus universel des droits qui lui sont inhérents, conformément à la dignité de l’homme, sujet du travail.


Alors, que penser, que devons nous faire ?

Nous vous invitons donc à réfléchir, dès ce samedi après-midi, sur la relation contractuelle dans le lien de subordination (c'est à dire le monde du travail). Nous aborderons donc le travail et l'absence de travail.
Demain, nous ouvrirons la réflexion sur la gestion du bien commun (c'est-à-dire selon Bernard Marris, sur la définition qu'il fait du mot économie) en ouvrant quelques morceau choisi de Vatican 2 dans Gaudium et Spes que nous introduira Bruno. Avec ce support, nous ouvrirons nos réflexions à la solidarité (travailler gratos).
 



Les ouvriers de la onzième heure
Matthieu 20-1,16 (TOB)

1 « Le Royaume des cieux est comparable, en effet, à un maître de maison qui sortit de grand matin, afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
2 Il convint avec les ouvriers d’une pièce d’argent pour la journée et les envoya à sa vigne.
3 Sorti vers la troisième heure, il en vit d’autres qui se tenaient sur la place, sans travail, 4 et il leur dit : “Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste.”
5 Ils y allèrent. Sorti de nouveau vers la sixième heure, puis vers la neuvième, il fit de même.
6 Vers la onzième heure, il sortit encore, en trouva d’autres qui se tenaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là tout le jour, sans travail ?” –
7 “C’est que, lui disent-ils, personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : “Allez, vous aussi, à ma vigne.”
8 Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : “Appelle les ouvriers, et remets à chacun son salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.”
9Ceux de la onzième heure vinrent donc et reçurent chacun une pièce d’argent.
10 Les premiers, venant à leur tour, pensèrent qu’ils allaient recevoir davantage ; mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’argent.
11 En la recevant, ils murmuraient contre le maître de maison : 12 “Ces derniers venus, disaient-ils, n’ont travaillé qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons supporté le poids du jour et la grosse chaleur.”
13Mais il répliqua à l’un d’eux : “Mon ami, je ne te fais pas de tort ; n’es-tu pas convenu avec moi d’une pièce d’argent ? 14Emporte ce qui est à toi et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. 15Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de mon bien ? Ou alors ton œil est-il mauvais parce que je suis bon ?”
16Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »

*** 
Questions :
1.               Lire le texte à haute voix
2.               Analyser la structure du texte, proposer un plan, identifier les personnages, les lieux les déplacements, les temps, relever les répétitions, les omissions...
3.               En quoi la relation entre le maître et les ouvriers évolue ?
4.               Quelles sont les différentes attentes des personnages (le maître et les différents ouvriers)
5.               Quels types de rétribution et de relations ce texte nous invite-t-il à découvrir ?
6.               La pièce d'argent représente ce qu'il faut pour vivre pour une famille : en quoi ce texte peut-il modifier notre façon de regarder l'activité salariée.
7.               « Mon ami » a-t-il sa place dans une relation de travail ? (ce type de relations est-il possible / souhaitable ?)
8.               Comme les ouvriers de la 11ième heure, comment peut-on garder espoir lorsque nous subissons une absence de travail.
 




PRINCIPES DIRECTEURS DE L’ENSEMBLE DE LA VIE ÉCONOMICO-SOCIALE  (Section 2, Gaudium et Spes – article 67 et extraits des articles 68 et 69)


67.  Travail, conditions de travail, loisirs

Le travail des hommes, celui qui s’exerce dans la production et l’échange de biens ou dans la prestation de services économiques, passe avant les autres éléments de la vie économique, qui n’ont valeur que d’instruments.
Ce travail, en effet, qu’il soit entrepris de manière indépendante ou par contrat avec un employeur, procède immédiatement de la personne : celle-ci marque en quelque sorte la nature de son empreinte et la soumet à ses desseins. Par son travail, l’homme assure habituellement sa subsistance et celle de sa famille, s’associe à ses frères et leur rend service, peut pratiquer une vraie charité et coopérer à l’achèvement de la création divine. Bien plus, par l’hommage de son travail à Dieu, nous tenons que l’homme est associé à l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ qui a donné au travail une dignité éminente en œuvrant de ses propres mains à Nazareth. De là découlent pour tout homme le devoir de travailler loyalement aussi bien que le droit au travail. En fonction des circonstances concrètes, la société doit, pour sa part, aider les citoyens en leur permettant de se procurer un emploi suffisant. Enfin, compte tenu des fonctions et de la productivité de chacun, de la situation de l’entreprise et du bien commun, la rémunération du travail doit assurer à l’homme des ressources qui lui permettent, à lui et à sa famille, une vie digne sur le plan matériel, social, culturel et spirituel.
Comme l’activité économique est le plus souvent le fruit du travail associé des hommes, il est injuste et inhumain de l’organiser et de l’ordonner au détriment de quelque travailleur que ce soit. Or il est trop courant, même de nos jours, que ceux qui travaillent soient en quelque sorte asservis à leurs propres œuvres ; ce que de soi-disant lois économiques ne justifient en aucune façon. Il importe donc d’adapter tout le processus du travail productif aux besoins de la personne et aux modalités de son existence, en particulier de la vie du foyer (surtout en ce qui concerne les mères de famille), en tenant toujours compte du sexe et de l’âge. Les travailleurs doivent aussi avoir la possibilité de développer leurs qualités et leur personnalité dans l’exercice même de leur travail. Tout en y appliquant leur temps et leurs forces d’une manière consciencieuse, que tous jouissent par ailleurs d’un temps de repos et de loisir suffisant qui leur permette aussi d’entretenir une vie familiale, culturelle, sociale et religieuse. Bien plus, ils doivent avoir la possibilité de déployer librement des facultés et des capacités qu’ils ont peut-être peu l’occasion d’exercer dans leur travail professionnel.

68.  Participation dans l’entreprise et dans l’organisation économique globale. Conflits du travail

Dans les entreprises économiques, ce sont des personnes qui sont associées entre elles : c’est-à-dire des êtres libres et autonomes, créés à l’image de Dieu. Aussi, en prenant en considération les fonctions des uns et des autres, propriétaires, employeurs, cadres, ouvriers, et en sauvegardant la nécessaire unité de direction, il faut promouvoir, selon des modalités à déterminer au mieux, la participation active de tous à la gestion des entreprises. Et comme bien souvent ce n’est déjà plus au niveau de l’entreprise, mais à des instances supérieures, que se prennent les décisions économiques et sociales dont dépend l’avenir des travailleurs et de leurs enfants, ceux-ci doivent également participer à ces décisions, soit par eux-mêmes, soit par leurs représentants librement choisis.
Il faut mettre au rang des droits fondamentaux de la personne le droit des travailleurs de fonder librement des associations capables de les représenter d’une façon valable et de collaborer à la bonne organisation de la vie économique, ainsi que le droit de prendre librement part aux activités de ces associations, sans courir le risque de représailles. Grâce à cette participation organisée, jointe à un progrès de la formation économique et sociale, le sens des responsabilités grandira de plus en plus chez tous : ils seront ainsi amenés à se sentir associés, selon leurs moyens et leurs aptitudes personnels, à l’ensemble du développement économique et social ainsi qu’à la réalisation du bien commun universel. […]

69.  Les biens de la terre sont destinés à tous les hommes

Dieu a destiné la terre et tout ce qu’elle contient à l’usage de tous les hommes et de tous les peuples, en sorte que les biens de la création doivent équitablement affluer entre les mains de tous, selon la règle de la justice, inséparable de la charité. Quelles que soient les formes de la propriété, adaptées aux légitimes institutions des peuples, selon des circonstances diverses et changeantes, on doit toujours tenir compte de cette destination universelle des biens. C’est pourquoi l’homme, dans l’usage qu’il en fait, ne doit jamais tenir les choses qu’il possède légitimement comme n’appartenant qu’à lui, mais les regarder aussi comme communes : en ce sens qu’elles puissent profiter non seulement à lui, mais aussi aux autres. D’ailleurs, tous les hommes ont le droit d’avoir une part suffisante de biens pour eux-mêmes et leur famille. C’est ce qu’ont pensé les Pères et les docteurs de l’Église qui enseignaient que l’on est tenu d’aider les pauvres, et pas seulement au moyen de son superflu. Quant à celui qui se trouve dans l’extrême nécessité, il a le droit de se procurer l’indispensable à partir des richesses d’autrui. [...]1er temps : lecture de gaudium et spes
 (environ 30 minutes)

1er temps : lecture de ces extraits de Gaudium et spes
 (environ 30 minutes)

Prendre le temps de lire le texte (seul et / ou en groupe) 
Répondre aux questions
·      Que retenez-vous de ce texte ?
·      Qu'est ce qui vous parle le plus dans ces extraits ?
 
2ième temps : réflexion sur le monde du travail avec l’aide du texte
(environ 45 minutes)

Suite à la lecture des extraits de Gaudium et Spes et à vos échanges, proposez des éléments de réponses aux questions suivantes (pas forcément toutes), que vous partagerez au grand groupe.
·      Comment porter un regard positif sur le monde de l'entreprise ?
·      Comment permettre d'utiliser les financements au service d'ambitions communes et non seulement au profit de quelques-uns ?
·      Comment être présent au plus pauvre, alors que cette question ne semble pas être au cœur de mon activité (professionnelle) ?
·      Comment faire du travail (de mon activité) un lieu de vrai rencontre de l'Autre, un lieu où l'humanité se construit et non seulement un ensemble de personnes superposées ?
·      Comment lire la présence du Christ dans ce monde où l’enchaînement des activités ne laisse pas de prise de recul ?